Le dessin au lavis de Rabaté est un vrai régal. J'étais fan absolu de ses histoires, chroniques paysanes, sociales, vivantes. Mais ici, dans l'adaptation d'un roman de Tolstoï (Alexis), Rabaté
change de style et éclate son talent au grand jour (un album de la série sera primé à Angoulême). Ici, on est dans le #3, p56, et les deux flics sont deux Dupondt.
Plus tard, après une longue pause hors de la BD pour se remettre d'Ibicus, Il dessine Bienvenue à Jobourg, dans un encore autre style. C'est quand même un peu moins bien...
Malgré tout, Rabaté reste un de mes préférés.
Je récapitule : Blutch, Forest, Rabaté, Prudhomme, qui j'oublie... ah ! Davodeau (le trio magique). Et d'autres encore : Andréas, Baru, Bravo, Cabanes... Chaque chose en son temps.