J'ai repéré Aurelia Aurita dans l'archipel Japon réuni par Boilet, Monsieur manga de Casterman. Elle y racontait avec beaucoup de sensibilité ses questionnements identitaires,
ses petites joies de tous les jours... J'ai croisé Boilet à Bédélire juste avant Angoulême, lui disant que je n'aimais pas trop >la< manga, mais dans ce recueil on trouve Prudhomme,
Davodeau, De Crécy, Sfar, Scoïtène, Naud, donc, je m'y suis retrouvé. Et puis surtout, j'ai flashé sur cette petite histoire, de cette débutante... Et lui, faux-cul comme personne, me dit que
s'il la croise, il lui dira, ça lui fera plaisir.
Parce qu'évidemment, Boilet couche avec Aurita. A lire Boilet, on se rend compte qu'il couche beaucoup, et là, je ne m'en étais pas douté. Alors que Laurent si : la première case de
l'histoire d'Aurita est la dernière case de celle de Boilet (y a anguille qui cloche !)... Mais Aurelia raconte tout ça dans Fraise et Chocolat, titre que je n'expliquerais pas
ici, parceque, parceque !
Ce livre est autobiographique, les personnages principaux sont donc Aurélia et Frédéric. Il y est question de... sexe avant tout, et de séparation, mais quand même, de sexe surtout.
Elle arrive à croquer très bien Frédéric (graphiquement). Lui, se surligne aussi très bien sur les photos qu'il agence dans ses BD.
Les 2 volumes de Fraise et Chocolat sont étonnants, même si je préférais le ton et le graphisme de Je peux mourir maintenant. Et puis, ça raconte la vie d'auteurs de BD, et ça
m'intéresse sur le fond.
Les livres de Boilet sont moins emprunts de sensualité, même s'il réalise au Japon des mangas quasi-pornos. Ils comptent parmi mes préférés (demi-tour, Love hotel et Tokyo est mon
jardin, avec Benoit Piters, 3615 Alexia).
Tokyo est mon lit
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article