Franquin est un des anciens les plus appréciés actuellement par la nouvelle vague d'auteurs, et même par le ressac. Son
Spirou est le meilleur, son trait est plein de sensibilité. Il se perd un peu avec Gaston. Le marsupilami, suivant l'exemple des schtroumpfs, obtient sa série
propre : nullissime dans ce cas.
Dépressif, il sombre dans des idées noires, ce qui semble être l'oeuvre la plus proche de lui. Pour Spirou, il fait appel à de nombreux scénaristes (Salmon, Rosy, Peyo et Gos,
Greg pour le meilleur). La grosse tête, Le repaire de la muraine, Le gorille a bonne mine, le désolant Nid du marsupilami sont attribués à lui seul. Il se fait assister par la
crême du journal pour les décors, et Jidéhèm (Jean De Maesmeker) reste pour Gaston. Il revient après une très longue absence à son Gaston... l'album de trop...
Léturgie, dans l'esprit des hauts de page, vénère Franquin avec ses scénaristes Yann et Léturgie père.
La reprise de Spirou de Jijé par Franquin est selon Ayroles, un des moments clé de l'histoire de la bande dessinée.
Zep en fait un gamin.
Walthéry le représente au milieu de tous les dessinateurs du journal dans une petite histoire de Natacha.
Fournier milite pour Gaston dans sa reprise de Spirou.
Denis déguise une de ses convives en mamzelle Jeanne dans un bal costumé BD.
Léturgie, dans l'hotel Bates de Psychose, fait un autre rappel à Hitchcock avec deux oiseaux mythiques de la BD : la mouette de Gaston et le Crooot / Arzach de Moebius.
Dans une caisse de marionnettes, dans Malika Secouss, on reconnait Gaston.
Hardy détourne l'affiche de Mitterand pour rendre hommage à Franquin. Il créé aussi une pierre tombale (dans la série idoine).