Lapinot sort de son terrier

Les cosmonautes du futur est basé sur une crainte d'enfant classique : "le monde est basé autour de moi, et je suis le sujet d'étude d'une puissance supérieure". Bon, pour celle-ci, Gildas et Martina hésitent entre des robots et des extra-terrestres. Larcenet illustre gentiment, mais sans réel talent, un conte amusant de Trondheim. Dans le #1 (p4 et p16) le dessinateur fait référence à son scénariste, en plaçant un poster de Lapinot dans la classe, et une peluche dans la chambre de Martina.

Dans une salle de jeux (en fin de ce premier tome), on croit reconnaitre Lewis, affublé de son éternelle casquette, et Larcenet, casquetté et barbichetté, avec son Tshirt NOFX, dont il semble être un fan fidèle (et c'est rien de le dire). Et p35, je me demande encore si c'est bien Lewis qui s'apprête à traverser la rue...

La ligne de front se situe du coté des bonnes choses réalisées par Larcenet. Page 41, dans l'arbre où la mort collecte un objet de chaque soldat tombé dans une tranchée, on se souvient du seconde classe Chaboisy, un peu trop prognathe, un peu trop "Tsi-Na-Pah", mais chauve comme Laurent Chabosy l'est. D'ailleurs, on y trouve également un souvenir du soldat poète Michel Gaudel (lette) et du déserteur Pierre Hugolin. On rencontre aussi Maester et Ferri sur les champs de bataille...

Yoann a dessiné le 6ème Donjon Monster, qui se situe dans la période Donjon zénith. Page 34, un trophée accroché au mur n'est pas sans rappeler l'aigle pour lequel Trondheim se prend. Sur cette case, on voit aussi Toto l'ornithorinque et ses amis empaillés. Dans le public de l'arêne (page 45), on reconnait à nouveau Lewis, accompagné sur cette case d'un chimpanzé (Sfar ?) et d'un chameau (Yoann ?).