Maester, roi des cligneurs, se retrouve quand même un peu cligné.
Un des premiers clins de ce blog était déjà de Plessix à Maester, on le retrouve ici, dans le tome précedent : une
pancarte de pub mentionne "Maester", sans plus.
Plessix et Dieter, Julien Boisvert #2 pl38 et Dupuy et Berberian, Le journal d'Henriette #2 p42
Dupuy et Berberian, dans fluide glacial, dessinent un cortège de moustachus, on reconnait Léandri et Maester.
Dupuy et Berberian, Le journal d'Henriette #2 p30
Henriette rêve d'une réception, en compagnie de ses créateurs, d'Avril, Thiriet, Stanislas et Maester.
Larcenet, La ligne de fuite p19
Larcenet, également complice de falaouide glazioul, le dessine au coeur de la guerre.
Quand j'étais au lycée, j'achetais régulièrement Fluide glacial, principalement pour Maester. C'était ses débuts, les dessins encore un peu maladroits qu'on retrouva dans Maester et boules de
gomme... Ces cases grouillent de références, de clins d'oeil au ciné, à l'actu, et bien sûr à la BD. Mais uniquement son monde : le mensuel d'Umour et bandessinées, et Tintin. Son
style s'est amélioré au fil du temps, sans que j'en prenne conscience. Et puis Maester se fait rare (depuis 86, seulement une dizaine d'album : 1 tous les 2 ans !), se dessinant comme le
dessinateur toujours en retard sur ses livraisons au journal... Il est le syndicaliste fou des dessinateurs, son blog est assez engagé (à gauche
!) et déverse des quantités de caricatures (on sent bien que c'est ça qu'il aime ! mais ce n'est pas trop intéressant). J'aime toujours autant Maester, attendant encore son long récit...