L'incal est le top de Moebius, parce qu'il s'agit maintenant d'une oeuvre (un truc construit), que Jodo s'est occupé à décupler (un peu comme on délaye une sauce, avec beaucoup beaucoup d'eau plate).
Et finalement, trop actuelle, elle n'est que peu clignée en comparaison de ses travaux précédents ! Tout le talent du maître, ou presque, est pourtant dans cette série. Manquent les envolées d'Arzach, ses silences et sa place (et donc : son temps).
Chaland et Cornillon, Captivant
La série évolue autant graphiquement, que narrativement. On passe de l'aventure de SF de base (euh... j'allais dire sans intérêt ! mais "de base" c'est plus gentil), à une rencontre spirituelle et mystique entre un cristal et un groupe d'individus...
Et c'est tout le talent d'un auteur, de pousser le voyage un peu plus loin.