De toutes les couleurs

Serrano est un sacré amateur de clins d'oeil. Depuis que Walthéry ne dessine plus, et bien avant Pixel Vengeur, la lecture de ses livres est la garantie d'une bonne pêche.
Il cache aussi plein de trucs : des Shadocks, des petits personnages, des vers de terre... Mais aussi les "Brôl" et "message caché" de la bande de son atelier...
Et des messages cachés sympathiques à l'attention de ses coloristes !

Yves Chagnaud est le coloriste des 5 premiers tomes du Cycle de Taï-Dor (regardez ces deux images du #2)... Les couleurs du #6, qui nous intéressent aujourdhui, sont créditées à Fourrier. Et le panneau dans lequel je suis d'abord tombé, est que "Pierre-Yves" résonnait pour moi : "Gabrion", membre de son atelier. Alors que c'est également le prénom de Fourrier !
Mais les premières pages ont été coloriées, ou étaient destinées à l'être, par "Yves" Chagnaud :


 
Les messages passent de "Yves" à "Pierre-Yves" entre les pages 24 et 29...


 
Il encourage, prend des nouvelles, tape l'épaule de son collaborateur... et ça, j'adore sentir ces petits signes d'amitié...
 

Ici, on verra un "Brol" et un Shadock :



C'est bien dommage qu'il ai disparu des rayonnages de nos librairies !!
 

Comments

[CHAGNAUD]

Bien vu, Jean-Luc fait parti des dessinateurs très très fréquentables (en ce qui concerne le rapport dessinateur/coloriste et ++)

[Elouarn Blade]

Je crois que le clin d'oeil (que je traque) est un grand signe d'humanité.
Une sorte d'humilité, de respect de ses ainés (quand le dessinateur rend hommage à... Giraud par exemple)
Une preuve de complicité, un gage d'amitié, une tape dans l'dos à un ami, un proche...

Alors sans doute que oui, en plus d'être un chouette dessinateur, Serrano doit être un chic type à rencontrer (il me semble qu'il est en Dordogne, de Saint Junien c'est une paille)

bon, et puis je remets tout bien le lien vers APEIRON (y avait un @ à la place de .com) 
Parce que l'édition indé, les beaux livres artisanaux, tout ça c'est ce que je rêve de faire, c'est ce que j'aime...
A bordeaux nous avions Le cycliste (dopé, mais au gros rouge qui tache... qui met le paquet à présent) mais il nous reste les traductions (bon mais pas que) d'Akileos, Les requins marteaux et surtout : les magnifiques éditions de La Cerise et la pétillante Charette 


(aux chiottes darpuis-lonkanard, Solcourt, et Glénat (je découvre, à l'in-star de Yann, à quel point James-Percelay déteste la maison grenobloise))