Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

la bulle s'envole

ce blog est à présent ici : http://elouarnblade.blogspot.fr/


Débarquement à l'escale

Publié par Elouarn Blade sur 7 Avril 2009, 00:18am

Catégories : #BD à BorDeaux

Lors d'une séance de dédicace, j'espère rencontrer un peu le dessinateur dont j'ai aimé le livre, le travail, la démarche. Trouver en lui ce qui m'a touché à la lecture de ses lignes.

Alors, je suis souvent désolé de tomber sur des auteurs hautains et méprisants... Qui sont là, on se demande bien pourquoi... tellement ils ont l'air de s'enquiquiner. Et pour certains, de se la péter. Grave.

Trondheim, Blutch, Winshluss...

Winc est la "vedette" BD de cette halte nautico-littéraire.

 
Et je me suis demandé, en arrivant à l'escale du livre, avec mes BD sous le bras (parce qu'à la différence de certains festivals, à Bordeaux, c'est autorisé), quel était le but de cette dédicace ? Rendre le livre beau, avec une image en plus, avec le souvenir de cette rencontre, gravée sur le papier...


 
La petite Marion, devant moi, a offert à W© un chouette petit Pinocchio qu'elle a fait avec ses doigts. Il a demandé ce qu'il pourrait bien en faire... et puis a dit qu'il la vendra à un suivant...
Alors bon, c'est un punk, et un punk ne s'abaisse pas a dire merci. En plus à Bordeaux, va pas s'emmerder à être poli (quoi ? les gens ne disent pas bonjour à Bdx ?).
Trop triste.
Le truc typique à oublier, quand j'ouvrirais mon Monsieur Ferraille. Parce que vraiment, j'aime bien les bouquins de W®.

Dans la file d'attente (3 personnes devant moi... mon manque de patience y viendra-t-elle à bout ?), je feuillette mon livre et je tombe sur :


Bon, outre le fait qu'aujourdhui, W™ est coiffé comme Hitler, je remarque que les deux potes de droites ressemblent à Sfar et Trondheim (je ne l'avais pas vu avant ?!). Je lui demande, il me dit non : c'est lui et Cizo. Et je me demande s'il me prend pas pour un con. Mais non... c'est bien comme ça qu'il se dessine...
M'enfin, si les anars étaient plus sympas et moins noirs, je crois qu'on avancerait un bon coup dans cette révolution qui reste à faire.

Bon.
Sinon, Durieux est adorable.
Dimitri Planchon est lumineux, et donne envie de rencontrer des gens.

Et puis, il faisait beau. On s'est balladé... Y a pas que la BD dans la vie.
 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
T
Moi aussi j'avais envie de vomir ce jour là, mais bon, c'est moins grave, je ne suis qu'un pauvre lecteur crétin anonyme. De quoi je me plains puisque j'ai eu mon petit dessin (après avoir payé plus de cent balles tout de même)...Je suis un grand timide aussi, mais bon, en tant qu'adulte, j'essaie juste de dire 2 mots à la personne qui est en face de moi et que je ne connais pas. Ce n'est pas plus facile pour nous les lecteurs, d'autant que nous admirons l'auteur qui est de l'autre côté de la table.Je comprends qu'on puisse être fatigué mais à ce moment, pourquoi accepter de tels marathons, pénibles pour tout le monde ?Et puis, tu le sais bien : être mal à l'aise ou timide, n'excuse pas le fait d'être méchant, hautain ou méprisant. Quand ça me rend malade à l'idée d'aller à une soirée, je n'y vais pas. Point barre.Plusieurs dessinateurs ont réalisé des strips se moquant des "chasseurs de dédicaces" souvent bien vus, mais c'est rarement les auteurs qui sont raillés, pourtant il y aurait de quoi faire (cf "les Hauts de Pages", j'y reviens toujours !).Enfin, je sais bien que la suffisance n'est pas réservée aux auteurs de BD, on la retrouve partout (chez les médecins savants, notamment).
Répondre
L
Ah, le problème des dédicaces... C'est rigolo, mais le lecteur est plus ou moins persuadé qu'il va rencontrer un gars (ou une fille) à l'aise, au naturel... Déjà, la dédicace est un stress et une fatigue et à moins d'avoir un tempérament sociable très poussé (rarement le cas chez les auteurs de BD sinon ils ne feraient pas de la BD ah ah), les auteurs ne sont pas super excités à l'idée d'un marathon.Tout ça pour dire que pour avoir discuté un peu avec Wendling à l'époque, elle stressait horriblement à l'idée de dédicace et que ça la rendait littéralement malade (elle en a vomi). Mais il faut le faire, hein, l'éditeur il vous pousse un peu et puis on va rencontrer les gentils lecteurs...Personnellement, il y a deux choses qui me font détester les dédicaces: l'ennui (c'est déjà malsain d'aller s'exhiber derrière une table, si en plus personne ne s'intéresse à vous) et les dessins ratés. Ça c'est le pire. Faire 600 bornes et faire un truc moche...Bon bref, on remplacerait la dédicace par autre chose que je ne pleurerai pas. Mais évidemment, j'y ai fait des rencontres très sympas voire marquantes. C'est juste le fait d'être derrière une chaise à regarder passer les gens... (et je ne parle pas de toutes les angoisses à voir le voisin bosser et pas soi, à jouer qui a la plus grande queue... etc etc).
Répondre
T
Idem. Heureusement que tout le monde n'est pas aussi méprisant.J'ai vu Emmanuel Guibert par exemple, bien que plus intelligent et cultivé (que moi, tout du moins), transformer sa séance de dédicace en véritable moment de rencontre avec son public, faisant l'effort (ça ne doit pas toujours être facile, c'est évident) de le connaitre, d'écouter "même" ceux (et surtout ceux) qui ne connaissent pas ses livres.Guibert est intelligent, passionnant, humble, humain, émouvant vrai... En bref, ce n'est pas un con.(bon, on le savait déjà en ayant lu ses livres)
Répondre
E
<br /> Je me suis régalé pareil, à l'écouter lors d'un festival d'Angoulême, à l'espace Franquin (devenu manga building !). Je voulais pas l'acheter, son Photographe, un machin mélangeant photos<br /> et dessins ! Bâââh. Il m'a convaincu en deux coups de cuillères à pot... Et voilà, cette série est essentielle, et j'ai failli passer à côté !<br />  <br /> Je suis entièrement d'accord avec toi... Guibert fait de bons bouquins, et c'est le bon gars. CQF(sans doute)D.<br /> Mais qui se fait trop rare.<br /> Comme d'autres (suivez mon regard)<br /> <br /> <br />
T
Mon Top 3 :Blutch aussi, forcément,Chaland (mais on ne dit pas de mal d'un mort),Mais le comble de la puanteur revient à Claire Wendling, qui a réussi à me dédicacer un bouquin en me tournant le dos (un peu comme Miles Davis, c'est ça le talent). J'avoue ne pas avoir eu les couilles de me casser en lui laissant son livre de merde, en lui jetant à la gueule, ou en déchirant son dessin raté. Bah, au moins ça ne me fera pas mal au cul quand je le revendrai à un crétin de collectionneur sur E-bay.
Répondre
E
<br /> Chaland, je suis étonné de voir comment ses collègues lui rendent "hommage" dans le récent Portrait de l'artiste. Il y a souvent une rancoeur vis à vis du mépris qu'il affichait à leur<br /> égard (quand il dit à Ferrandez, qui gentiment lui propose d'échanger leur BD, qu'il faut 2 Ferrandez pour 1 Chaland !!!).<br /> Il avait l'air imbuvable, à moins que ce ne fût du 2nd degré... Mais on ne dit pas de mal du génie. Ca ne se fait pas, ça n'est pas bien (on ne tue pas son prochain).<br /> C'est toujours la question de l'artiste et de son oeuvre... Peut-on séparer les deux ? Doit-on le faire ? On ne fait que ce qu'on est !<br /> Claire Wendling, je l'ai vu à St Malo, pour le tout premier Amalou me semble-t-il... elle avait l'air ailleurs (shootée ?), un peu dépressive...<br />  <br /> Je crois juste que la dédicace est un moment d'échange, et que si l'auteur n'est pas prêt à ça, il n'a pas à se forcer. Il n'a pas à venir... Mais bon, promo, vente, chiffre, tout ça... L'attittude<br /> de Loisel à ce sujet est lamentable. Je préfère largement Francq, qui donne un sourire sur son tampon.<br /> Le problème en festival, le deuxième jour, c'est qu'ils ont fait la fiesta, et sont pas super en forme...<br />  <br /> Et finalement, je m'en fous du dessin, c'est le souvenir de la rencontre que je retrouve en reprennant la BD...<br /> <br /> <br />

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents