Bonne nouvelle ! Le tome 7 de Spoon et White vient de paraitre ! Mais ! Simon est aidé de Isard, et c'est plutôt une bonne nouvelle (Isard est l'auteur d'une unique BD il y a plus de 10 ans). Mais (j'y arrive donc) pas d'Yann aux cotés de Jean !! Même si Yann me désole depuis quelques années, il apporte une pointe d'humour, des références culturelles et des blagues un peu lourdes dans un gant de velour. Et le résultat est ce que je craignais : très très décevant. Même le dessin. Des décors torchés ou inexistants, tout est vite fait, et du coup vite lu (tant mieux, c'est nul).
Chaque tome est truffé de références BD ou ciné. Spoon est un inconditionnel de Clint Eastwood et des dessins animés Disney. Ici, la BD est amenagée autour de la série 24h chrono, que je ne connais pas. Mais la mise en scène est génante lorsqu'elle parodie les écrans partagés de télé. On suit Zack, jusqu'à son explosion, un peu avant l'heure H. Dans les bureaux de la CIA, on retrouve aussi Jack Bistrow et Marshmall. Mais aussi Jean Léturgie, Yann et Isard.
Au milieu des flics, on retrouve Léo Loden, Inspecteur au tempérament bouillant, qui se fait virer au 1er tome de sa série, comme Spoon et White le mériteraient... On retrouve Soda, déjà aperçu dans A gore et à cris (qui contient des clins d'yeux à moult films gore, à Psychose...). Soda est un flic qui se fait passer pour un pasteur aux yeux de sa mère cardiaque. Il se change le matin et le soir dans l'ascenceur : on le retrouve ici lorsque le kidnappeur en sort après s'être déguisé. J'adorre ce genre de référence !!!
Dans un stade, on devine un panneau Eigrutel (toujours bon), du nom de la maison d'édition des Léturgie. Et puis un magasin Loïs, du nom du nouveau coloriste.
La série a quitté Dupuis (et la collection "Free humor") pour Vents d'ouest ("West winds"), petite soeur de Glénat, qui édite la bande à Tchô!, dont Dab's, qui dessine les aventures de Tony et de son chien Alberto (on retrouve Titeuf et Marie Frisson dans les épisodes précédents).
Jean Roba est mort l'année dernière, après avoir confié Boule et Bill à Verron. C'est plus pareil... Et un schtroumpf, à la place qu'ils méritent aujourdhui : plus dans les livres mais sur du mershandaïsing...
Dans les scènes de foule, on retrouve toujours du monde. On reconnait Jean et Simon, parmi d'autres à reconnaitre (et aussi sur la 2ème image, le gros barbu frisé avec Violine ?). Et aussi les Simpson (le serveur du café de Friends a une tête simpsonnesque également).