Les Olives Noires est une série arrêtée. Et c'est bien du dommage. Le dessin de Guibert est magnifique, dans son trait, sa mise en place. L'histoire de Sfar touche à la religion, comme souvent, aux rites, aux obligations... Mais ce que Sfar réussi là, ce sont les dialogues (on retrouve la même idée que dans Kaamelott, où le langage est très moderne). Ce qu'on ne retrouve pas dans le reste de sa production immense, mélant le bon et le moins bon, mais depuis quelques temps, le moins bon au mauvais...
Guibert s'est plongé dans la réalisation du Photographe, en abandonnant cette série, mais qui ne la tentait plus, sans doute.
On suit les aventures d'un gamin et de son père, en parrallèle de celles de deux déserteurs romains. Un des deux est interprété par Christophe Blain. Dans le deuxième tome, apparaissent Sfar et Trondheim. Ces 3 là sont de bons copains, et Guibert fait aussi un peu parti de cette bande.
Guibert ne fait pas d'autres clin d'yeux. Ses ouvrages sont des biographies, de gens qu'il aime, des vies rudes, où on ne prend pas le temps de rigoler... Dans la revue 9ème art et dans le livre La nouvelle BD, il dessine ses collègues d'atelier (Tronchet, Bravo, Blain et Sfar) et David B. Il fait une allusion à Tintin (les paysages traversés rappellent au photographe les aventures du journaliste) à la fin du Photographe #1.