On a commencé par vouloir aller voir la rencontre dessinée avec Davodeau. On se pointe plutôt à l'heure au théatre où la file serpente vers une petite salle où tous ne rentreront pas. On n'est pas rentré.
Dans l'espace para-BD, Heuvel est là qui dédicace à coté de Kraehn. Il n'y a pas de dédicasseurs (mettez les dans la bulle Glénat, et vous mourrez). Heuvel n'est pas Kuijpers, mais quand même, Jenny Jones c'était sympa... Ops : première dédicace pour Laurent (avant celle de l'aprem sur la BD de Moynot sur Goldman).
On se pose dans un petit resto bondé. Et vers 14h, je tombe sur la BD du jeune d'hier dont je ne me souvenait plus du nom, ni de celui de sa BD. C'est Aurélien Maury pour Le dernier
cosmonaute chez les lyonnais de Tanibis (il est lyonnais).
J'entraine de force Laurent à la rencontre dessinée de Oiry (il croit qu'il ne connait pas alors que si).
Il explique qu'il fait son crayonné en format A4 à partir de nombreux roughs, l'agrandit en A3 pour encrer à la table lumineuse... il a l'air de trouver ça normal. Il nous explique le pinceau et
la plume... on voit tout bien ça à l'écran. Il aime le N&B, fait ses BD pour le N&B, et la couleur (lisez Une vie sans Barjot) devient un vrai élément de narration. Mais
pourquoi dessine-t-il donc Les pieds nickelés !!! Il a un projet avec Trondheim, un autre peut-être avec Appollo...
La foule en délire quitte l'auditorium après le show de Boulet (tiens, Fabien a été entrainé la-dedans... il part voir Spiegelman... on n'a pas le temps de tout faire). C'est l'heure du
globe-ttroteur montpelliero-quebecquois. Guy Delisle aime bien professer. Il est tout seul dans l'amphi du conservatoire pour retracer
l'ensemble de sa carrière.
Mais moi, j'ai toujours du mal avec sa collaboration avec les dictatures mondiales. Il dit que quand il est allé s'incliner devant la statue du dictateur, ce n'est pas lui qui s'est incliné,
c'est le représentant de sa boite... Ca nous fait un bon petit soldat ça madame. Un irresponsable en puissance, sans état d'âme. En tout cas, il a l'air de bien vivre avec ça. Vive la
délocalisation dans les dictatures !!
Tout à coup, à la fin de la conférence humanitaire, des hommes en blanc apparaissent dans la salle... Ce sont les sales gosses des requins marteaux :
Il nous font des petits sketches rigolos, diffusent le début du dessin animé de Winshluss (celui des jambes coupées par le train) et le film promotionnel des huiles Mérol (que je n'avais jamais
vu). Sympa.
Je file voir Cyrille Pomès chez Scutella pour Sorties de route. On s'arrête à Acte sud
voir Chantal Montellier.
On parle d'engagement, de BD politique... Pas le temps d'aller voir Thompson car c'est l'heure du Tournesol !!!
Y a un monde fou ! C'est parce que dans 2 mois, on ne votera pas pour Eva Joly, alors on fête ça. Comme on est bloqué à l'entrée du Garage, bin on picole. Laurent tente un rapprochement avec ses
verts à lui, moi avec mes
verres à moi. Je discute avec un type sympa, qu'à l'air d'être vigneron, qui fait du bio. Il est avec Willem et me raconte ses potes de Charlie/Hara kiri. Il remet demain le prix Charlie
Schlingo à Paf & Hencule. Ses vins en St Emilion avaient une étiquette dessinée chaque année par un type de cette bande. C'est sûr, j'irai à St Sulpice de Faleyrence me ravitailler !
Chouette fin de soirée de vendredi angoumoisien.
Ah : le prix Tournesol va à Tchnenobyl la zone de Natacha Bustos et Francisco Sanchez aux éditions des ronds dans
l'O (mais chez Glénat en Espagne).