Est-ce "toc" ?

Publié par Elouarn Blade sur 20 Juillet 2012, 00:18am

Catégories : #Menu>, #>Robial, #>Cestac, #Rodier>, #Cornillon>, #Ayroles>, #Jano>, #Goossens>, #>Pellaert, #>Wolinski

C'est une des rares femmes à avoir eu le grand prix de la ville d'Angoulême, qui est, rappellons le, la distinction suprême des dessinateurs de petits mickey. J'ai toujours pensé qu'elle l'avait obtenu pour cette histoire de parité et pour son rôle joué dans le monde de l'édition. On ne pouvait pas le donner à Robial, vu qu'il n'est pas auteur, qu'il n'aime pas la BD, et qu'il est... disons... bref.
Futuro a édité de belles choses, mais aussi des trucs terriblement nazes. Futuro a été le modèle de l'asso, et Robial, celui de Menu qui est aussi... bref.

Menu : Robial, le mickey maudit in Gnognottes

Tout ça pour dire que : si Cestac a apporté un truc à la BD, je ne l'ai pas vu, ou je n'ai rien compris à cet art !

Mais à Angoulême, on vote pour des potes, pas pour des Artistes !

Je n'ai pas l'image, mais Jano la dessine dans son Paname.
Rodier fait ici allusion au démon de midi, comme Goossens le plaçait au hazard d'une de ses bibliothèques.

Rodier, Cornillon et Ayroles

Kurdy

When I'm 64

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Belzaran

20/07/2012 11:10

En fait, au-delà de Futuropolis, je trouve que l'apport de Cestac à l'univers de la BD, c'est justement d'en avoir parlé dans ces BDs. Que ce soit dans "La véritable histoire de Futuropolis", "Je voudrais me suicider mais j'ai pas le temps" (sur Charlie Schlingo), "Comment faire de la BD sans passer pour un pied-nickelé" ou encore "La vie d'artiste". Je m'aperçois que la majorité des titres que je liste sont postérieurs à son grand prix... Mais ça mérite peut-être que tu t'y atelles. Pour la dureté, je trouve que dire que finalement, Futoropolis c'est avant tout son mari, c'est un peu machiste comme remarque...

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Elouarn Blade

20/07/2012 13:00

Cest vrai que j'aime les bouquins qui traitent de "la bd" pour percer un peu ce délicieux mystère de la création. J'avais lu le bouquin sur Charlie Schlingo, cette terrifiante descente aux enfers d'un homme très seul m'a laissé un goût amer... justement : celui de l'abandon. Mais je lirai (dès que je le trouverai en soldes - mais comme je ne vais plus chez les bouquinistes !) l'histoire de futuro.

Belzaran

20/07/2012 08:56

Je te trouve bien dur avec Cestac...

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Elouarn Blade

20/07/2012 10:41

Ouais, je sais, chuis un peu injuste mais ça va pas fort en ce moment, c'est pas l'moment de m'faire chier c'est je crois cette hypocrisie dans l'attribution des grands prix qui m'horripile un peu plus chaque année. Et Cestac ! je veux bien être gentil, mais quoi ? Qu'a-t-elle apporté au médium ? C'est quoi son Art, son influence ? Y avait personne avant elle ? Rien que Cosey, ou Andréas, ou Macherot, Bernet... J'ai lu dans un magazine les premières pages de l'aventure de futuropolis, où on comprend bien que cette maison d'édition portée aux nues par l'intelligencia n'est qu'un concours de circonstances, loin d'un projet de pasionnés, exigeants, purs etc. M'enfin, j'y ai lu un truc de Makyo (que j'aime plutôt assez) assez lamentable (et c'est vrai, je m'attendais à une formidable surprise chez cet éditeur que je croyais underground, mais qui éditait plutôt "à l'occasion") Et puis Robial dans l'aventure associative... bon sang ! Elle méritait pas ça la Florence, c'est pas sa faute, mais là, vraiment... c'est pas le jour (a elle qui vient de fêter tout juste ses 63 ans). (sinon, t'as une proposition de lecture d'un truc chouette de Cestac ? je suis preneur... aucun de mes avis n'est définitif surtout s'il est parasité de la sorte par un contexte bédéesque pitoyable)