Grand Maître de la BD belge, Jacques Martin est français.
Tibet le dessine hautain :
Tibet et Duchâteau,
Requiem pour une idole
Parce qu'il voulait que tout le monde comprenne bien qu'à tintin, c'était lui le savant. Et parce qu'il voulait que tout le monde sache que Hergé c'était lui, quand Hergé ne faisait plus
rien.
A lire des interviews d'auteurs qui l'ont rencontré, ou des retranscriptions d'entrevues avec Martin lui-même, on constate assez vite qu'il est très puant, orgueilleux et fat. Ce qui est sûr,
c'est que son passage au studio Hergé s'est fait dans la douleur. Mais bosser pour quelqu'un qui signe à sa place n'est pas très valorisant... et est très frustrant. Voilà : Martin est frustré.
Et il semble qu'il en veuille toujours à Hergé...
Lefranc a été complètement délaissé pour Alix, et Alix pour l'Histoire autour d'Alix. Bon, à ce moment, j'avais déjà décroché depuis longtemps. Ceux qui lui ont emboité
le pas dans les aventures historiques, chez Vécu notemment, ont cru qu'il sufisait de mettre de l'Histoire pour faire une histoire.
Ils ont un peu tous oublié de développer le côté humain de leurs pions...
Malgré tout, j'ai aimé tous les styles de Martin, repérables dans les premières aventures d'Alix.
Frantico est un pseudonyme pratique pour dézinguer les vieux de la vieille, qui effectivement n'ont pas su se renouveler, et ont refait les mêmes bouquins tout au long de leur vie. Juste :
plongeons nous encore dans leurs premiers pas, pour y trouver de bons voyages.
Le sphinx d'or
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