On arrive à 12h au conservatoire, assister à la rencontre dessinée avec Merwan. C'est au théatre (on a mal lu le machin, ici c'est une rencontre avec Cestac et Benacquista... non,
décidément : on va au théatre).
Merwan fait un topo sur le #1 des autres gens (un truc mièvre à la Oh les filles !) et sort la liasse du #2, déjà tout crayonné. Il va refaire une case qui ne "fonctionne
pas"... il explique pourquoi la lecture n'est pas fluide, et pourquoi il faut refaire le strip. Il est en transe, super enthousiaste quand il trouve la solution graphique.
Il encre au ras du sol :
Il aime expliquer son travail, au contraire du Oiry de la veille. C'était globalement très intéressant, les auditeurs ont tous bien apprécié.
Sous le théatre, l'expo Sardon est très drôle/impertinente/maline :
Des panneaux de bons
points sont disposés sur tous les murs. Ils vendent le bouquin sur le stand de l'assoce, et pour le coup, ça n'a aucun intérêt. Ces milliers de tampons auraient fait un bouquin génial :
Sardon a prévu des tampons pour des usages insolites : des titres farfelus ou des insultes insultantes :
Dehors, on sent déjà que la foule se compactise. Les restos sont plein à craquer, sauf ce petit truc un peu cher, du coup un peu vide. Allez ! C'est la fête ! On rentre. A
la table à l'entrée, un type tout maigre tout raide. Tiens : à côté c'est Emile Bravo... mais alors (j'ai lu Mastodonte par Trondheim) ce gars droit comme un i, ce serait pas Niffle
? Trop fort ce Trondheim, il dessine un chien, je reconnais un homme ! L'année dernière on avait mangé à coté de Guarnido, jeudi c'était derrière Gendrot, et aujourdhui entre Spirou et un tiers
de PLG. Angoulême, c'est la ville de la BD (on a entendu de ci de là des autochtones vociférer contre cet envahissement... et franchement, je les comprend).
Même pour un amateur comme moi : ce samedi est insupportable :
Et dire qu'on n'est pas rentré une fois (si : une fois au stand fnac pour tenter d'obtenir une invit à la cérémonie d'ouverture, qu'on n'a pas eu) dans les stand des éditeurs !
Bon, mon train est dans pas longtemps, on retourne à l'appart récupérer mes BD et mes dessins de Séverin, je dis au revoir à Angoulême...