Comme pour Boucq il y a 15 jours, Denis dessine une Adèle Blanc-sec en tant que personnage de BD de premier plan. Il
dessine d'ailleurs beaucoup d'héroïnes (dont l'extraordinaire Hypocrite, hommage (femmage ?) qu'on ne peux que saluer).
Jean-C. Denis : Luc
Leroi remonte la pente
Dans Les damnés de Nanterre, la femme au sol, battue par une Chris sublimée en Pravda, a des airs d'Adèle. Un peu tiré par les cheveux me direz-vous. Oui mais il faut savoir que
Chantal Montellier est une sorte d'amatrice de Tardi (de l'oeuvre, pas de l'homme), et qu'Adèle visite beaucoup ses bouquins, en pariculier Paris sur sang (que je survolerai
prochainement).
Autres damnés : ceux de Tronchet. On y croise une espèce d'Adèle... Là, j'avoue... C'est loin d'être clair. En même temps, tant de damnés, ce serait pour rappeler l'anarchisme de Tardi que ça
ferait pas semblant...
On est passé vite fait sur le jeu de mot osé de Savard, mais je le préfère dans ses vrais beaux clins, en particulier à Forest dont il fut un collaborateur, comme Tardi.
Et la boucle est bouclée.