Fabien Vehlmann avait tout pour devenir le nouveau Cauvin du journal Spirou. Mais voilà, il y avait Zidrou en même temps, et ces deux là ont été balayés par Trondheim. Aujourdhui (enfin : à partir du 1er mars) il se lance dans un magazine électronique, comme c'est bien la mode (mauvais esprit, La revue dessinée) mais que je crains de ne jamais lire. Membre fondateur du Snac, la bataille du numérique avec les éditeurs le concerne au plus haut point (les scénaristes sont encore plus dépouillés que les dessinateurs)... comme ça on ne parle plus de la surproduction. En tout cas, à Angoulême #40, le numérique va nous sortir par les yeux (il en est question à tous les étages).
Il fait parti de cette nouvelle génération d'auteurs qui se posent des questions sur le monde de l'édition, mais aussi sur le média lui-même, en tentant de le faire évoluer de manière intelligente. Il a bossé avec Gwen (sur un bouquin méga déprimant), Duchazeau et Bonhomme (sur plein de beaux projets).
On le retrouve avec Meyer et Gazzo dans des lendemains sans nuages, puis avec Meyer seul (avec le très chouette I.A.N.) et Gazzo seul, dans Seuls :
Gazzotti dans Bo Doï
Gazzo l'empêche de révéler le pourquoi du comment de son énieme bouquin morbide (oula que je n'ai pas aimé Jolies ténèbres)
Coté clin d'oeil, j'ai un doute avec ce personnage de De Pins (ce pourrait aussi être Niffle !).
Sur ce blog, Vehlmann est cligné plus sûrement ici, ici, ici, ici et ici