C'est novembre, et à Bordeaux, c'est novart. Après Mefisto for ever (une pièce bavarde hollandaise soustitrée,
insuivable), Espia a una mujer que se mata (un Tchekhov tout
en espagnol énervé soustitré), ce jour nous allons au TNT, voir Si dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse... Ben j'espère qu'il a une bonne excuse.
Coté art, la BD ne bulle pas à Bordeaux !!
C'est pour compenser le fait qu'il n'y ai pas de festival BD digne de ce nom dans les environs. Et
voila que je me pose la question : qu'est-ce qu'un festival digne ? A priori, ce que j'aime à Angoulême, c'est
le forum Leclerc (bon, y a plus, mais c'était un lieu d'échange et de débat intéressant)
et les rencontres internationales à l'espace Franquin. Avec cette année Verron, Manara, Botes, Daly, Dog, de Villiers, Simmonds, Tomine, Clowes, Kochalka, Gebbie, Wrightson (et Satrapi et Ware
dimanche, mais je pars samedi). Bon, disons que les autres années, ça vallait le coup. Et je me souviens aussi d'une rencontre avec Cosey au CNBDI, en tout petit comité, parce que Cosey n'a pas
la place qu'il mérite (par contre, coté "cote" des planches chez Maghen, c'est inabordable). Mais bon, CNBDI = Groensteen = Menu... donc, globalement à éviter.
A Bordeaux alors...
La Black & White session se termine cette semaine à la galerie à suivre (à Nansouty). C'est une expo d'illustrateurs, d'auteurs de BD,
d'artistes plasticiens (parmi lesquels on trouve : Blex Bolex, Charles Burns, Stéphane Calais, Frédéric Coché, Ludovic Debeurme, Guillaume Dégé, Sophie Dutertre, Quentin Faucompré, Daisuke
Ichiba, Daniel Johnston, Killoffer, Muzo, Pierre La Police, Tom de Pékin, Willem).
Je n'y suis pas allé, je vais y courir.
Le ragging bulles, c'est jeudi prochain. C'est un lieu d'échange sur quelques titres de BD. Dans un endroit subversif (plein à ras la gueule de
gauchistes).
Bord'images,
on a le temps, c'est mi-décembre. C'est dans un endroit pas subversif du tout, on nous pourrons nous repentir de tous nos pêchés, dans la communion fraternelle...