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la bulle s'envole

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Dessine moi un nombril

Publié par Elouarn Blade sur 13 Octobre 2009, 00:50am

Catégories : #clin d'oeil

Il arrive que les dessinateurs fassent des clins d'yeux à leurs séries passées, parce que leur oeuvre est un tout.

Les dessinateurs se dessinent aussi.

Ils se cachent dans leurs bouquins, pour faire rigoler les copains. D'ailleurs, ceux qui font ça dessinent également les copains.

Certains se mettent en scène.
Parce qu'ils sont leur modèle le plus dispo. Pour raconter un pan ! de leurs vies... plus ou moins intéressant. Le mot d'ordre de l'Assoce était "l'autobio c'est la panacée". Depuis, les blogs nombrilistes (étonnamment dénommés "journaux intimes") se sont répandus sur le net, avec leurs pendants "BD", tout aussi vains (comment c'est dur que j'ai maigris, regardez-moi quand j'arrête de fumer, écoutez comment je n'ai rien à raconter aujourdhui...).
J'ai aimé lire des BD autobio, dont certaines se croisent (Approximativement, Journal d'un album, Livret de phamille) pour connaitre, comprendre les univers créatifs de ces auteurs naissants. Mais voila, jusqu'à quel point l'autobio est-elle romancée, aménagée pour amener un gag trondheimien ? A force d'usages, l'aigle-Trondheim est devenu un personnage de BD à part entière, distant de son créateur... on n'est plus alors dans l'autobio. Mais je pense que Trondheim, en dehors de son gros ego, aime bien jouer avec sa représentation. La BD est sa thérapie. Mais son art invisible pour les enfants (dessiné par Garcia) a montré à tous niveaux à quel point il était tombé bien bas (et puis, il faut arrêter avec McCloud les gars !).
L'autobio n'est pas un gage de qualité. Je n'ai pas aimé lire les histoires "fleur bleue" de Néaud. J'aime quand il parle du média, de l'art... surtout parce que je ne suis pas d'accord avec lui, tiens, quand il dénigre l'art populaire.
 
 
Certains se mettent en scène pour faire le prof, faire passer un message, rendre le reportage plus réel... genre de making of du truc (bon, on va dire que c'est un exercice de style, et qu'après Sacco et Davodeau, on peut passer à autre chose).

Dans les Ruminations de Peeters, on peut découvrir une histoire sans titre, parue dans le #14 d'Ecritures (en 2004).


 
où il joue avec son rôle d'auteur.
Une réalité n'existe que si elle est dessinée.
Quand l'auteur me voit moi, il réalise qu'il existe.
 
 
Après avoir animé 200 zombis, Peeters terminait en mai sa dance macabre avec son autoportrait...
 
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