Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

la bulle s'envole

ce blog est à présent ici : http://elouarnblade.blogspot.fr/


impressions

Publié par Elouarn lecteur sur 15 Février 2011, 10:13am

Catégories : #lecture

J'aime le dessin de Jimmy Beaulieu depuis toujours. Il sortait des petits bouquins au Québec qu'on trouvait assez facilement à Bordeaux ou à Saint Malo. Des ptits trucs assez autobio (Quelques pelures, Le moral des troupes, Résine de synthèse), ou du moins, parlant d'humanité, d'intimité... Il raconte des petits moments de vie, des trucs un peu futiles (une jeune femme se lève dans -22°C) qu'on lui passe parce que ce sont des entrainements... à la manière de bouquins insipides de Vivès, pleins de vibrations.
J'aime son dessin sensuel, plein d'énergie. J'en suis arrivé à trouver son dessin proche de celui de Sfar. Et puis je suis allé me reposer (ça va pas moi, en ce moment). Comédie sentimentale pornographique est édité par Trondheim, dans sa collection fourre-tout, tiens, comme l'est le label "Série B" du même Delcourt.
J'avais lu une grande partie de ces pages sur son blog. On y retrouve son goût pour les filles crumbiennes, un peu lesbiennes (comme dans A la faveur de la nuit, Ma voisine en maillot), aux super-pouvoirs (comme dans L'homme et le roi) et pas farouche pour un dollar canadien. On y suit quelques histoires en parrallèle, qui nous mènent finalement dans un lieu hors du monde : un hotel fantasque, un nouveau monde à explorer.
Au final, je suis un peu mitigé. L'histoire de l'écrivain maudit ne vaut que par le regard énervé de la fille qui s'y accroche malgré tout. Les histoires de cul que par la sensualité du trait... Mouais... un peu vide tout ça.

J'avais aimé La vierge froide, spécialement grâce au dessin de Tanquerelle. Le 2ème opus vient de paraitre, et il est dans la lignée du premier. J'ai trouvé, bien sûr, des passages un peu longuet (c'est quand même un huis clos dans un igloo). Et puis il y a des moments délirants (la fin du Roi Oscar) et des moments de grâce (la fin du Bruant des neiges). Non et puis surtout, c'est quand même un super chouette dessin (avec de belles nuances de noir).

Tintin accompagne Remi Lucas tout au long de ses aventures. Il lui demande du secours dans Les rois de la rumba, fait une petite apparition dans Le compagnon des compagnons, est rapidement évoqué dans Je m'emporte assez facilement, et Moulinsart est le cadre de Qui vous a dit que j'étais mort ? Mais bien avant ça, Tintin et Remi ont eu des rapports... assez intimes :

Lucas, Tintin
Ces 3 fanzines viennent d'être compilés par flblb, et vendus sous le manteau, par crainte des représailles du méchant rodweller. Remi Lucas joue avec le personnage de papier que peut être Tintin, avec sa réalité plus ou moins virtuelle. Les histoires sont empreintent de l'esprit d'Hergé, avec un brin d'innocence fantaisiste. A vous procurer (rapidement) à vos risques et périls.

Je me suis acheté coup sur coup les deux volumes d'Animal lecteur. Mais je ne vais pas m'étendre : j'ai déjà dis tout le bien que je pense de ces bouquins. Il sont très drôles, en particulier pour les amateurs de BD qui vont acheter leurs bouquins chez un libraire (c'est pas une précision superflue, j'en connais qui achètent les leurs dans des grandes surfaces ou sur internet... les idiots !). Dans le même genre qui m'a bien plu, il y a aussi Spirou dream team, mais qui est beaucoup plus hermétique, que je ne conseillerais qu'aux amateurs de BD et des dessous des aventures de ces livres (le beau monde de l'édition). Et pour finir, je viens d'emprunter Le retour à la terre (5ème du nom). Pas tant pour Larcenet (y commence à m'énerver) que pour Ferri (je commence à l'adorer). Génial !!

Oh mais chuis con ! J'allais oublier !
J'attendais avec impatience le nouvel album de Balez (l'attente du précédent avec Christin s'était soldé par un flop... mais avec Christin, c'était malheureusement prévisible). J'ai adoré ses deux collaborations d'avec Corbeyran (deux OVNI dans son univers), et énormément Topless, avec Le GouefflecLe chanteur sans nom les réunit à nouveau, autour d'une enquête sur un chanteur d'avant guerre, ami de Piaf et d'Aznavour. Le ton de l'album est extra : vivant, subtil, rieur... Le dessin toujours aussi Balez.

Balez
C'est le livre de l'année !
   

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents